Direction FLorence et l'Ile d'Elbe; départ de Foix le 11 mars 2014, retour prévu mardi 25

Nous retournons en Toscane car en 2003, l'été de la canicule, nous nous étions plus souvent réfugiés dans les montagnes pour trouver un peu de fraîcheur que nous n'avions fait de visites ! 

 

 

 

Mardi 11 mars 2014 à 14h...
Ô joie, nous allons prendre l'autoroute, c'est si rare mais c'est si utile.  Départ de Foix, après un déjeuner d'anniversaire J+25 pour Gabriel...

 

 

 

 

Mercredi 12 mars à 19h

… Arrivée Tellaro dans la presqu'île de Lerici, après une route horriblement constellée de bouchons en tout genre, travaux, accidents, incendie, qui nous immobilisés des heures ou fait faire des détours à rallonges !

 

 

Garés sur le parking du haut de la ville, désert et gratuit en cette saison, nous sommes descendus à pied visiter ce ravissant et très vieux port, et quand on dit descendus c'est vraiment par un long escalier... qu'il faudra remonter au retour.

 

 

 

 

 

 

Jeudi 13 mars - Carrare

 

Nuit très calme, réveil ensoleillé.

 

Nous parcourons en sens inverse cette jolie côte de Lerici et prenons la via Aurelia pour Carrare.

 

 

 

Quelle chouette journée, après un tour de ville nous promenant autour des places et palais, de la cathédrale à l'extraordinaire façade dentelée, et dans les jardins de... - il y a du marbre partout, au sol en l'air sur les murs !!! - nous avons pu pénétrer jusqu'au cœur des carrières, au pied des blocs gigantesques de tous les blancs possibles... c'est titanesque, des montagnes de marbre, des chantiers partout, des camions qui redescendent chargés à bloc sur des routes vertigineuses à flanc de colline, et... beaucoup de poussière !!! Je me suis retrouvée dans le livre que je venais de lire, Pietra Viva, retraçant le passage à Carrare de Michelangelo venu choisir les marbres pour le tombeau du pape Jules II.

 

 

 

Nous avons pris la route « panoramique » de Colonnatta, visité ce village, puis cherché la carrière de Fantiscritti que nous avons perdue après plusieurs tunnels étroits et angoissants ! Peur pour rien, ils étaient à sens unique...

 

 

 

Retour dans le bourg de Carrare, nous allons visiter le musée du marbre. 40' minutes de film puis salles intéressantes reprenant l'exploitation des filons. Et surtout la marmoteca, une exposition de plus de 300 échantillons de marbre de toutes origines, une vraie splendeur de toutes les couleurs, polis à souhait, on croit rêver...

 

 

 

Pour repartir vers le Sud nous reprenons la via Aurelia, qui pourrait s'appeler la route du marbre tant sont nombreuses les entreprises de taille et de commerce de ce matériau.

 

 

 

Non, ce n'est pas de la neige...
Non, ce n'est pas de la neige...

 

Prochain arrêt, Pietrasanta, pour sa grande place aux trois clochers, celui de la cathédrale, toute en marbre et dont l'intérieur est très richement ornementé, contrairement à celle de Carrare, celui de l'église... reconvertie en exposition de peintures, sculptures, et celui de l'horloge publique.

 

 

 

Enfin nous arrivons à Pise, galérons un peu pour trouver le sosta camper sur la via di Pratale, et pouvons enfin nous installer pour la nuit moyennant 12€ les 24h, servitudes comprises, c'est raisonnable, propre et calme.

 

Vendredi 14 mars – Pise, Livourne

 

Nuit parfaite, réveil en grand soleil, nous sommes à un quart d'heure à pied de la piazza dei Miracoli... dont nous avions oublié la splendeur ! Ah, la vue de la tour penchée, très penchée, par dessus les parasols des cafés, c'est vraiment quelque chose !!!

 

Et l'ensemble cathédrale, tour et baptistère ne vole pas sa réputation. Sous un ciel bleu total, c'est une vraie carte postale... Nous n'avons visité que la cathédrale, pas envie de faire la queue pour le reste, et nous étions déjà entrés dans le baptistère la dernière fois.

 

 

Mais Pise ne se résumant pas à cette place, nous sommes allés explorer la ville, ce que nous n'avions pas pris le temps de faire en 2003. La piazza dei cavalieri, le borgo stretto, les rives de part et d'autre de l'Arno, l'église Santa Maria della Spina, d'autres places, d'autres églises, et plein de petites ruelles et de passages, des jardins, beaucoup d'étudiants aussi dans le centre qui regroupe de nombreuses facs... nous avons cassé la croûte sur un banc avec eux et un guitariste légèrement allumé !

 

 

Nous quittons Pise en longeant la mer, mais ce n'est pas inoubliable, ça permet juste de faire une sieste en bord de route, pour atteindre Livourne et ses deux forteresses. Il est toutefois assez tard, nous jetons un coup d’œil au marché (fermé), longue bâtisse rose de 95m de long, parcourons un peu le centre ville et surtout le pittoresque quartier dit Venise avec ses canaux, et rentrons au camion garé place de la République en longeant la Fortezza nuova qui date de 1590 ! malheureusement fermée elle aussi après 18h.

 

 

 

A 19h il est temps de rechercher un parking pour la nuit, que nous trouvons sur la côte juste avant d'arriver à Castiglioncello. La nuit tombe vite, nous ne profitons pas de la jolie route pour y arriver...

 

 

 

Portoferraio, joli port...
Portoferraio, joli port...
A g.en jaune, la maison de Napoléon
A g.en jaune, la maison de Napoléon

 

Samedi 15 mars – Ile d'Elbe

 

Encore une nuit calme et grand soleil au réveil. Objectif du jour, Piombino et embarquement pour l'île d'Elbe – on n'avait pas prévu que ça tomberait un week end, à suivre donc !!!

 

 

 

A suivre très bien en fait, arrivés à Piombino à temps pour embarquer sans aucune file d'attente sur le ferry de 11h40, pique-nique durant la traversée d'une heure, et débarquement rapide à Portoferraio. Comme d'hab nous nous rendons à l'office de tourisme sauf que... mais oui bien sûr c'est évident, c'est bien connu que personne ne se promène pendant le week-end, et donc il est fermé samedi et dimanche !!! Heureusement qu'ils ont affiché un plan, et nous partons marcher deux heures dans la vieille ville, places, ruelles, escaliers, maison du séjour de Napoléon (non visitée) et les deux forteresses encadrant cette très jolie petite baie paisible et colorée.

 

 

 

Nous prenons ensuite la route de la côte jusqu'à Marciana Marina d'abord, rien de spécial, puis nous grimpons sur les collines de Poggio et Marciana, beaucoup plus pittoresques, les ruelles sont très raides et il y a des petits passages partout, de quoi se perdre assurément ! Notre objectif du dimanche étant l'ascension du plus haut sommet de l'île, 1018 m, nous baragouinons à droite et à gauche pour connaître le meilleur point de départ et retournons finalement nous poser sur le magnifique petit parking en surplomb à l'entrée de Poggio, bien plat et dominant la mer, tout près du GR menant au sommet. C'est THE must en terme de pause nuit depuis le départ... Ceci dit, en cette saison nous voyons que la majorité des parkings sont libres et les bornes de paiement bâchées.

 

 

 

Poggio
Poggio

 

Dimanche 16 mars – Ile d'Elbe, suite

 

Encore une nuit parfaite, nous voyons le soleil se lever et nous préparons pour la grimpette... il y a bien un téléphérique, inactif en cette saison et de toute façon nous ne l'aurions pas pris !

 

 

 

Et voilà une journée super top, le Monte Capanne (mont des cabanes, de bergers) une rando de rêve dans un décor de rêve, sur un sentier parfaitement tracé, souvent en blocs de granit disposés en escalier – nous montons les 700m de dénivelé en 2h30, sans fatigue, et là-haut il y a une vue à couper le souffle, sur les villages, la baie de Maciana Marina, et la mer … Enormes antennes au sommet, et mini-piste d’atterrissage d'hélicoptère.

 

 

 

Pique-nique sur la terrasse du bistro fermé, et resdescente tranquille, en croisant en tout et pour quatre personnes !

 

 

Après avoir quitté Poggio nous continuons le tour de l'île par la route de la côte, sinueuse s'il en est, spectaculaire, et plutôt aride sur ce côté Nord. Le paysage change complètement quand on amorce la côte Sud, beaucoup plus verte, voire cultivée... Nous traversons plusieurs villages et longeons surtout d'innombrables lieux de villégiature, avant d'arriver à notre étape du soir, Capoliveri.... mais nous n'avons même plus la force de nous lancer à l'assaut de ses ruelles !!! Nous trouvons un parking tranquille juste avant l'entrée du restaurant San Rocco, vue sur la mer et grand calme, partie de cartes dîner et dodo de bonne heure.

 

 

 

Lundi 17 mars – Ile d'Elbe, fin, Massa Maritima

 

Ce matin nous arpentons Capoliveri dans tous les sens, toujours pas d'office du tourisme ouvert, mais c'est pittoresque et bien ensoleillé, malgré les quelques gouttes qui ont eut l'air de tomber discrètement pendant la nuit.

 

 

 

Nous repartons ensuite par PortoAzzuro, Rio del Elba, puis regagnons directement Portoferraio par la route de montagne étroite et sinueuse offrant des points de vue grandioses, notamment sur le Monte Castello (ou serait-ce Montségur???!) !

 

 

 

Et nous voici embarqués sur le ferry de 14h05 – c'est un peu le cirque pour prendre un billet, la plupart des billetteries sont fermées, basse saison encore disai-je...

 

 

 

Débarqués rapidement à Piombino, nous allons prendre la direction de Florence par les petites routes, avec arrêt pour visiter Massa Maritima, qui en vaut largement la peine. Dans la vieille ville, outre les ruelles et placettes habituelles, nous passons un moment dans le cloître San Agostino, le long des remparts, et tombons en admiration devant les surprises de la place Garibaldi, comprenant une magnifique cathédrale et de vieux palais formant un bien beau spectacle.

 

 

 

En repartant plein Nord, nous pensions faire étape à Poggibonsi et ce fut le soir de galère pour trouver une place de nuit... dans ce bourg aucun parking libre plat et accueillant, seule la forteresse gigantesque et complètement échafaudée pour travaux grâce aux subventions européennes aurait eu de l'espace mais nous ne nous y sentions pas tranquilles. Bref nous sommes repartis en nous perdant au milieu des vignes pour atterrir à Colle di Val d'Elsa à 6 km de là, où enfin nous avons trouvé un emplacement parfait sur le parking Fontabuona... après finalement passé pas loin d'une heure de recherche !

Massa Maritima, la place centrale
Massa Maritima, la place centrale
Première vue de Florence
Première vue de Florence

 

Mardi 18 mars – Florence

 

Nous reprenons la route de Florence, visant le camping Michelangelo non loin du centre ville. Mais surprise... il est fermé depuis plus d'un an, et ne rouvrira que … s'il ouvre un jour ! Le mal est faible, car le stationnement sur la place Michelangelo est libre et illimité, la vue imprenable sur la vieille ville, et nous nous garons pour aller à pied découvrir ses premières merveilles, en descendant les escaliers menant à l'Arno et aux divers ponts le traversant.

 

 

 

Il est 13h quand nous arrivons place de la cathédrale, nous avons largement le temps de la visiter et de prendre le billet jumelé permettant de descendre dans la vieille église Santa Retrata, de monter sur la coupole, d'entrer au baptistère et de grimper au sommet du campanile.... nous ne ferons que les trois premiers, la montée au campanile après les 463 marches de la coupole serait de trop aujourd'hui !!! Toutes ces richesses intérieures ne sont rien, à mon avis, en comparaison de la splendeur extérieure des monuments, finement ciselés et colorés, on pourrait rester des heures à les regarder.

 

 

 

Nous reprenons des forces avec un café au lait au bout du Pontevecchio puis allons visiter le Palais vecchio, imposant et garni de magnifiques plafonds à caissons de bois, qui tiennent comment ???

 

 

 

A 19h nous reprenons la montée des marches vers le fourgon pour gagner le camping de la villa Camerata, dans les jardins d'une villa toscane transformée en auberge de jeunesse, au fond d'un parc assurant toute tranquillité.

 

 

 

Le palais vecchio
Le palais vecchio
La salle des cinq cent, Palais Vecchio
La salle des cinq cent, Palais Vecchio
"Détail" du palais...
"Détail" du palais...
Un côté de la cathédrale
Un côté de la cathédrale
La coupole tout au sommet de laquelle...
La coupole tout au sommet de laquelle...
Difficile de prendre du recul, et le baptistère est toujours en travaux !
Difficile de prendre du recul, et le baptistère est toujours en travaux !
Santa Croce, Une statue légère comme la jeune fille décédée prématurément !
Santa Croce, Une statue légère comme la jeune fille décédée prématurément !

 

 

Mercredi 19 mars – Florence, suite

 

Nuit parfaite. Nous reconduisons le fourgon place Michangelo pour poursuivre nos investigations... en commençant par Santa Croce, la basilique le cloître le musée, puis de la marche encore de la marche en tout sens.

 

Ensuite visite du musée Galilée, qui présente un nombre incalculable d'instruments scientifiques anciens, tous plus beaux les uns que les autres, mais manquant vivement d'informations pour chacun. Les affiches ne sont que du verbiage et seuls quelques uns sont démontrés en vidéo dans certaines salles. C'est vraiment dommage. On remarque une quinzaine de modèles en plâtre d'utérus prêts à accoucher, avec fœtus dans diverses positions au moment de sortir, les étudiants étaient à rude école...

 

 

 

Nous marchons ensuite jusqu'à Maria Novela près de la gare, contraste entre celle-ci moerno-moche et la belle église... puis nous passons par d'autres places, devant d'autres palais, dans certaines cours ouvertes, et découvrons les quartiers de l'autre côté de l'Arno ; montée descente remontée, jusqu'au retour au fourgon vers 19h.

 

 

 

Cette fois nous cherchons une place en restant au sud et trouvons tout de suite une aire de service-parking sur la route de Calluzzo, propre calme, 15 euros les 24h, et bus 11 et 37 pour le centre ville juste devant.

 

 

Musée Galilée, on vous avait prévenu !!!
Musée Galilée, on vous avait prévenu !!!
Le ponte vecchio
Le ponte vecchio
Palais Pitti, côté pile
Palais Pitti, côté pile

 

 

Jeudi 20 mars – Florence, fin

 

 

 

Nuit parfaite. Au matin le bus n°11 nous amène au palais Pitti – enfin presque, car nous nous n'avions pas acheté de tickets au bureau de tabac, le conducteur n'en avait plus et nous a donc gratuitement débarqués place Romana, 5 min avant le palais...

 

 

 

Ce palais et ses jardins pourraient prendre la journée !!! Nous avons commencé par une présentation de documents provenant de divers fonds d'archives italiens, très bien faite. Puis nous sommes entrés dans la galerie Palatina, les appartements royaux, avec visite guidée privée en français de ceux du roi et encore plus privée car très rare des salles de bain royales avec baignoires en marbre encastrées dans le sol... le tout décoré avec le faste des propriétaires successifs.

 

 

 

Ensuite le musée des costumes nous a un peu déçus, c'est plus une présentation de collections diverses qu'une reconstitution historique. Mais il valait le détour par la restauration des vêtements mortuaires de Cosme Ier, son épouse Léonora et leur fils Garcia... après des siècles de séjour dans la tombe ils sont plutôt bien conservés !!!

 

 

 

Nous sommes montés ensuite au soleil dans les jardins par le bassin de Neptune jusqu'au musée de la porcelaine, située dans une jolie dépendance avec vue imprenable sur la campagne typique toscane des alentours.

 

 

 

Et nous avons quitté cet ensemble par les jardins de la villa Bardini, avec pause sandwich dans le petit café en terrasse et descente vers l'Arno à côté de l'escalier baroque... Nous ne regrettons absolument pas les longues heures au palais Pitti, sans compter qu'il est gratuit pour les plus de 65 ans, ce n'est marqué nulle part !

 

 

 

Direction la maison Buenarotti, ancienne propriété des descendants de Michel Ange mais par contre grosse arnaque touristique. Pratiquement aucune œuvre du maître, quelques tableaux le représentant à diverses étapes de sa carrière et de ses entretiens avec ses commanditaires, des objets de peu d'intérêt, bref certainement pas un incontournable.

 

 

 

Balade encore de par les rues, de grandes places, dont la très belle malheureusement tout en travaux de l'hôpital des innocents, le plus vieil orphelinat d'Europe, puis San Lorenzo, puis puis...

 

 

 

Enfin Gabriel avait encore assez de ressort pour le très grand musée des Offices, et moi j'ai préféré continuer à déambuler au gré du vent.

 

 

 

A la nuit tombée nous avons repris le bus et le fourgon pour monter à Fiesole, colline au nord de Florence, où de très grands parkings sont disponibles en abordant l'autre versant.

 

 

 

 

Palais Pitti côté face !
Palais Pitti côté face !
Castelnuovo di Garfagnana
Castelnuovo di Garfagnana

 

 

Vendredi 21 mars, c'est le printemps !!! - Fiesole et Castelnuovo

 

Nuit calme, grand soleil, comme d'hab... et nous voilà repartis à grimper dans Fiesole pour admirer le panorama sur Florence, malheureusement un peu brumeux le matin !

 

 

 

A côté de la cathédrale nous trouvons le site archéologique etrusco-romain, d'autant plus intéressant qu'une tablette (Samsung) nous est fournie avec les billets, retraçant l'histoire des ruines et en présentant des reconstitutions. L'amphithéâtre est bien conservé, ainsi qu'une partie des thermes. Pour le temple, il faut un peu plus d'imagination...

 

 

 

Après Fiesole, nous prenons la direction des Alpes Apuanes, contournons Prato et Pistoia, à ces endroits-là la route serait sans charme sauf qu'elle est bordée d'une ligne continue de pépiniéristes qui l'ornent de manière magnifiquement inattendue !!! Nous tournicotons ensuite en direction de San Marcello, où nous faisons nos courses pensant que c'est le dernier bourg comportant des commerces. Ensuite nous traversons Bagni di Lucca, très industriel (aurait mérité un arrêt) puis nous arrivons à Castelnuovo de Garfagnana, qui est en fait une ville grande et achalandée ! Il y a même une aire de services. Nous nous posons pour la nuit sur le parking de la piscine, plat et tranquille et faisons un petit tour dans le centre historique pour repérer l'office du tourisme et préparer notre rando. Il ouvre le samedi matin à 9h.

 

 

La cathédrale de Lucca
La cathédrale de Lucca

 

Samedi 22 mars – Les Apuanes, randonnée...

 

...En principe seulement, car pour la première fois nous nous réveillons sous un ciel plombée et sous la pluie. La météo relevée à l'office de tourisme ne prévoit rien de bon pour le week end ! Nous prenons le temps de visiter le petit musée Arioste, ses photos des dégâts causés par la seconde guerre mondiale, ses objets archéologiques, et les costumes de la compagnie théâtre qui fait revivre le passé Renaissance de la ville.

 

 

 

Et donc pas de rando, nous décidons de retourner à Lucca, brièvement parcourue il y a 5 ans et alors totalement cachée par une gigantesque brocante.

 

 

 

Nous n'avons pas pris la route la plus directe, involontairement mais avec le plus grand bonheur !!! car nous avons eu droit à des paysages époustouflants et à une carrière de marbre abandonnée de toute beauté, à laquelle on accède par une voûte taillée dans le bloc même... nous avons pu voir l'illustration de ce que nous avions appris au musée de Carare, les trous creusés pour les poteaux qui supporteront la « lame » de coupe du morceau de marbre à sortir.

 

 

 

Après tours et détours nous sommes arrivés à Lucca par une éclaircie qui nous a permis de nous promener un peu en tous sens, avant de rentrer au fourgon au moment où des trombes d'eau recommençaient à tomber. Nous avons pu voir la cathédrale, et toutes les nombreuses autres églises, la place Napoléon la place Romane et toutes les nombreuses autres places, les palais, les remparts, l'ancienne énorme manufacture de tabac, l'amphithéâtre, les vieilles tours, de l'extérieur nous n'avons pas dû manquer grand chose...

 

 

 

L'entrée de la belle carrière de marbre abandonnée
L'entrée de la belle carrière de marbre abandonnée
Draguignan, la tour de l'horloge
Draguignan, la tour de l'horloge

 

Dimanche 23 mars – Le retour

 

Il a plu toute la nuit, des trombes violentes, rien d'autre à faire qu'amorcer le retour, en espérant quelques arrêts amico-familiaux au passage...

 

 

 

Nous avons quitté Lucca par les collines et les petites routes jusqu'à Carrare, et de là nous avons repris l'autoroute, assez jolie au milieu des villages et pas du tout bouchonnée cette fois ! Nous sommes allés jusqu'à Draguignan, où l'aire de services d'Intermarché nous tendait les bras.

 

 

 

Lundi 24 mars – Draguignan, Roquebrune sur Argens

 

Nuit calme, le soleil est revenu, mais avec un vent glacial ! Bien couverts nous allons visiter la vieille ville au passage, quelques jolies choses mais sans plus, avant d'aller déjeuner chez Sylviane et Joël. Avec eux nous faisons un tour au pied du rocher de Roquebrune, et nous installons sur leur second terrain tout emmimosé pour une nuit en pleine nature...

 

Le rocher de Roquebrune
Le rocher de Roquebrune

 

 

Mardi 25 mars – Rocher de Roquebrune, Lézignan et retour

 

L'ascension des trois croix sur le rocher de Roquebrune ne se passe pas comme prévu, nous perdons le sentier et grimpons sur des dalles bien pentues, jusqu'à une corniche effectivement sur le bon parcours elle, mais qui nous inquiète et nous prive des dix derniers mètres...

 

 

 

Après un déjeuner rapide nous reprenons l'autoroute, faisons escale à Lézignan pour un bisou aux enfants et petits-enfants, et arrivons à la maison vers 21h. Fin de l'aventure, de splendides vacances !!