Tour de Sardaigne du 2 au 22 janvier 2013, avec le Fortyvan !!!

 

 

Itinéraire du périple :

Embarquement à Marseille, arrivée à Porto Torres et tour de la Sardaigne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, pour être toujours côté mer !

Aller-retour sur La Méridionale, pour 475 € à deux avec cabine tout à fait confortable.

 

Mercredi 2 janvier

Départ de Foix à 9h30, direction Marseille pour un appareillage à 18h.

Très bon embarquement, cabine confortable, apéro vue sur la mer et pique nique sur le bord du lit.

  

Jeudi 3 janvier

Débarquement à midi à Porto Torres, la plupart des passagers ayant quitté le ferry à Propriano ce fut vite et bien fait... Il fait beau et bien doux.


Nous prenons notre première route sarde en direction de la côte, pause repas à côté du cimetière juste avant d'arriver à Argentiera, dominant une petite crique rocheuse de toute beauté. Puis cette ancienne ville minière en ruines nous offre le spectacle affligeant d'un projet de restauration pour en faire un musée gigantesque grâce aux fonds européens, mais une fois ceux-ci épuisés les italiens n'avaient sans doute pas assez de sous pour continuer. Quel gâchis !


Après avoir déambulé sur les anciens terrils, nous nous dirigeons vers Alghero et nous garons facilement sur un immense parking à gauche juste avant la vieille ville, dont nous allons avoir un premier aperçu by night.

 

Vendredi 4 janvier

Nuit très calme, les bruits de circulation ne se sont faits entendre que le matin. Nous retournons visiter la vieille ville, cathédrale et églises belles et sobres, placettes, rues piétonnes très commerçantes, et balade sur les remparts en bord de mer en font un joli site à visiter.

Après déjeuner nous prenons la magnifique route de Bosa, qui vaut vraiment la peine, points de vue et rochers figuratifs tout du long sont à couper le souffle. Il fait toujours beau et la mer est très bleue.


Arrivés à Bosa, nous traversons le vieux pont pour nous garer à l'entrée du quartier des vieilles tanneries, puis retraversons à pied pour passer à côté de la cathédrale et grimper dans les ruelles médiévales vers le château. Malheureusement il est chiuso l'hiver... Nous redescendons par d'autres escaliers et atteignons la rue principale, où se trouve la Casa Deriu, musée soi-disant incontournable mais que l'on peut facilement éviter. Le guide annonçait un premier étage consacré à l'histoire des tanneries, que nenni c'est une pauvre expo de quelques dentelles du pays, l'appartement du second est beau il est vrail et les peintures du 3ème ne nous ont pas beaucoup touchés. Bref la ville oui, le musée, une arnaque !


Au soleil couchant nous quittons ce joli village par sa marina pour nous diriger vers Cuglieri, Santu Lussurgiu, Bonacardo et Seneghe. En fait juste avant Seneghe nous voulons aller jusqu'au parking du Nuraghe Ruiu pour faire la rando proposé sur les pentes du Montiferru. Malheureusement nous avons fait ce trajet de nuit noire et avons dû manquer de beaux panoramas. La nuit tombe plus tôt quand on va vers l'Est et on ne peut tout faire en plein jour... ce qui nous permet de traverser tous les villages encore illuminés pour les fêtes de fin d'année, c'est sympa !

Nous avons bien trouvé la petite route, hésité entre plusieurs parkings et dormi sur l'un d'eux en pensant que demain il ferait jour et qu'on trouverait le bon !!!

 

Samedi 5 janvier

Nuit parfaite. Allons voir où nous sommes.... En fait nous avons dormi au bord d'une sorte de camping sauvage dans les vieilles pierres !!! un peu plus loin nous retrouvons le parking du nuraghe qui semble aménagé en aires de pique nique et de détente mais nous ne voyons pas de monuments identifiables.


De même nous ne trouvons pas de départ de chemin de rando ressemblant à celui décrit dans le guide... et comme en plus le temps est très couvert, après quelques pas dans les chênes verts au milieu des bûcherons du samedi, nous reprenons la route vers Tharros.


Passant à Seneghe la coopérative d'huile d'olive était fermée, par contre nous avons trouvé les super-bonnes oranges de Millis en vente directe à la ferme. Nous sommes vraiment sur un territoire rural, choux-fleurs, fenouils, et surtout petits artichauts violets fleurissent à perte de vue...


En route vers le Capo san Marco, nous nous sommes arrêtés à ce rigolo petit village de San Salvatore. Un décor de western, qui a encore reçu un tournage il y a deux mois dans ses toutes petites maisons basses accolées les unes aux autres tout autour d'une grande place et de l'église qui elle aussi mérite la visite. Elle est construite sur un ancien temple romain souterrain dédié à Mars et Vénus, en parfait état de conservation.

Le conservateur sympa n'est pas avare d'explications, mi en anglais mi en italien ! En fait ce village ne servait que neuf jours par an, lors d'un pélerinage à San Salvatore, et aujourd'hui peut-être une journée ???


Enfin nous atteignons Tharros. Après avoir déjeuné sur le parking du haut ouvert en cette saison, nous allons au bout de la presqu'île jusqu'au phare (propriété militaire fermé aux visiteurs) sous un temps malheureusement encore bien couvert mais le site est vraiment magnifique. Nous n'avons pas visité les ruines, les voir du chemin et de la tour nous a suffi.


Prochaine étape Oristano et une franche partie de rigolade car nous décidons... d'aller chez le coiffeur, Gabriel pour se faire couper les cheveux et moi pour me les faire laver et sécher car je suis trop enrhumée pour les laver dans le camion et les faire sécher dehors. Le tout en italien bien sûr, moi je suis ravie du résultat et mon cher mari un peu moins du sien (il se trouve à moitié scalpé) mais qui me convient très bien !!!

Nous nous sommes garés devant la cathédrale, le samedi plus de parcmètres, et avons fait un petit tour jusqu'à la place Eléonora voisine, bof, ne mérite pas vraiment le détour si on n'a rien d'autre à y faire (aller chez le coiffeur par exemple ...).


Nous prenons ensuite la voie rapide pour gagner Barumini et le Nuraghi Su Nuraxi, merci le GPS pour le tournicotage dans les petites routes, nous sommes vite et bien arrivés, pour dormir sur la place de la mairie.

 

Dimanche 6 janvier

Nuit parfaite, le soleil est de retour ce matin. C'est même le ciel le plus pur depuis notre arrivée et il le restera durant toute cette belle journée.

Nous allons visiter le Nuraghe et en ressortirons très instruits... l'accueil à la billetterie est déplorable, la fille ne parle qu'italien, ne se donne aucun mal pour le rendre compréhensible et nous donne un papier en italier en disant que c'est tout ce qu'il y a, pour mieux il faut payer un livre à la boutique !!!


Heureusement nous tombons sur une guide supersympa, qui parle lentement pour bien se faire comprendre, et nous propose à la fin un papier en anglais, gratuit bien sûr... bref, où vont les subventions de l'Unesco ?


Ce site classé est donc une ancienne tour forteresse en pierres sèches, entourée d'abord de quatre tours, puis plus tard d'un ajout de huit tours. Tout autour s'agglomèrent les maisons des villageois, en pierres sèches également. Les toitures étaient végétales et il n'en reste bien sûr rien. L'ensemble date de 1500 ans avant JC, construit par les sardes de l'époque, s'étalant en fait jusqu'à 1100 AJC pour les huit dernières tours. Il fut habité jusqu'en 700 avant d'être définitivement abandonné et recouvert par la terre et d'autres pierres.


Faisant suite à cette découverte nous sommes allés au musée de Barumini installé dans l'ancien palais Zapatta, lui-même construit en 1500 sur les ruines d'un autre nuraghe. Notre guide parlant français cette fois était passionnant et intarissable... sur tous sujets; nous avons ainsi appris que la langue sarde comportait beaucoup plus de mots issus du latin que l'italien, qu'elle était encore parlée dans les familles bien que l'italien soit la langue officielle apprise à l'école !


Après déjeuner nous sommes montés sur la Giara de Gesturi, ce plateau basaltique dominant la vallée, un endroit surprenant. Des lacs affleurant hébergent toutes sortes de canards et reçoivent la visite de chevaux sauvages. Il y a aussi les restes d'un nuraghe (ou d'une énorme cabane de berger ?) et d'autres entassements de pierres dont nous ne connaîtrons pas la signification. La balade est magnifique.


En redescendant nous avons voulu jeter un coup d'oeil au nuraghe Genna Maria mais il était 17h, heure de fermeture. Nous sommes passés voir les thermes de Sardana, mais c'était heure de messe et n'avons pu rentrer dans l'église construite sur les ruines. Par contre, tout autour sont installées des infrastructures semi-modernes et grandioses qui nous laissent perplexes...


Enfin nous avons traversé Guspini pour nous poser en bas d'Arbus, sur du plat, acheter des pizza et passer une nuit au calme.

 

Lundi 7 janvier

C'est la rentrée des classes... et pour nous une belle journée, commencée dans la grisaille mais terminée sous un ciel rayonnant.

D'abord nous cherchons le centre d'Arbus pour visiter le "musée" du couteau sarde, en fait l'atelier d'un coutelier, véritable artiste, qui nous montre son atelier, sa collection de couteaux maison ainsi que des antiquités d'autres artisans, et un film retraçant toute la fabrication d'un couteau à manche de corne par ses propres mains. C'est très beau. Le prix paraît justifié mais nous ne lui en achetons pas...


Nous parcourons ensuite la petite ville, très authentique avec beaucoup de petits commerces et de monde dans les rues, de vraies boulangeries (si rares à trouver!), boucheries en grand nombre, etc. Par contre l'architecture n'a vraiment aucun charme !!!


Puis direction Montevecchio. Juste avant d'arriver à ce bourg quasi-mort, nous apercevons en contre-bas le complexe minier, mort aussi - nous garons le fourgon près du palazzo d'information fermé et descendons par le chemin explorer ce territoire... impressionnant, immense, on imagine avec nostalgie l'animation et le labeur qui ont régné là. Le site semble ouvert à la visite en été. Nous longeons des rails, des wagonnets, les vieux puits. La mine a fermé en 1993, cela fait tout juste 20 ans.


Les mineurs avaient leur propre colonie de vacances, abandonnée elle aussi, à Funtanazza, et nous y allons jeter un coup d'oeil. Un merveilleux endroit, une grande crique parfaitement aménagée, sauf que en vingt ans d'abandon tout a été saccagé et/ou s'est délabré naturellement. Les bâtiments, les immenses piscines, les aménagements de bord de mer, les allées arborées, oh quel gâchis. Pourquoi l'ensemble n'a t'il pas été vendu immédiatement ?


Après cela, nous optons pour les dunes de Piscinas... nous ne savions pas que, après Portu Maga, la route laissait place à une piste, parfaite au début puis de plus en plus cabossée et surtout comportant deux passages à gué... pleins d'eau. Nous avons longuement hésité, regardé deux voitures passer, pris les mesures de la hauteur du webasto (!!!) et avanti, nous sommes passés !!! bien nous en a pris, rien n'a touché, et nous sommes venus dormir tout seuls sur le parking de cette sublime plage de sable blanc après avoir admiré le coucher du soleil sur les flots...

 

Mardi 8 janvier

Nuit calme, inutile de le préciser. Seules trois lampes allumées à l'extérieur de l'unique hôtel (fermé hors saison) nous ont servi de gardiennes...


En repartant de Piscinas nous remarquons les restes de rails et wagonnets qui indiquent que cette crique fut un port d'expédition des minerais extraits un peu plus loin. Et en effet, notre tournée des mines en ruines et ruines de mines et de villages de mineurs se poursuit tout au long du trajet jusqu'à Buggeru (où nous pensions trouver une aire de services ouverte mais elle est fermée en hiver... heureusement il y a des fontaines tout au long de la plage et nous pouvons faire le plein d'eau), puis jusqu'à Masua où nous allons randonner dans les collines et jusqu'au départ de la galerie de Porto Flavia, un autre port d'embarquement de minerais.


A Nebida ensuite, un arrêt au belvédère nous permet "d'admirer" les reste d'un lavoir de minerais en plus des autres ruines maintenant devenues habituelles. C'est hallucinant d'imaginer la masse de gens qui a dû travailler à cette immense activité, terminée fin des années 80 début des années 90, mais que font les sardes à présent ???


Tans et si bien que nous décidons d'en savoir plus sur les mines, minerais et tutti quanti et de visiter le musée/galerie d'Iglesias, ville que nous pensions d'abord éviter. Nous nous garons sur un petit parking en bas de la via Veneto près d'un supermarché et en 10 minutes nous sommes au centre historique. Nous trouvons le musée sans difficulté, il est fermé en hiver (en fait de septembre à mai) mais on peut téléphoner pour avoir un rendez-vous. Ce que je fis dans mon italien de cuisine et, yessss, nous pourrons le visiter demain mercredi à 15h !!!

En attendant nous faisons un petit tour dans les ruelles, recherchons sans succès l'office de tourisme, autour de la cathédrale en cours de restauration, de la mairie, avant de regagner le camion pour une nuit tranquille.

 

Mercredi 9 janvier

Nous avons du temps jusqu'à 15h mais pas assez pour sortir de la ville. C'est donc une journée de repos forcé...

Nous refaisons un tour pour voir la cathédrale et les autres églises et les ruelles de plus près, dégotons l'office de tourisme, évidemment fermé, et faisons quelques courses au marché d'une part et "au cul" d'un camion près de notre fourgon d'autre part, pour ce qui concerne les fruits et légumes. Les oranges sont délicieuses, fenouil radis aussi. La prochaine fois nous achèterons un chou fleur, avec notre petite cocotte la restauration à bord à changé !!! avec en plus les pommes de terre du jardin de Foix, quel festin...


A 15h pile nous sommes devant le musée et rencontrons le guide parlant italien et quelque anglais. Le musée se trouve sous l'école minière (niveau agent de maîtrise et non pas ingénieur comme il nous l'explique, il est lui-même ancien élève et travaille à présent dans des carrières d'argile).

Nous commençons par descendre dans les galeries percées par les étudiants d'autrefois (depuis le 11 septembre les stocks d'explosifs sont contingentés et surveillés en Italie, et de toute façon on ne pourrait plus rien faire sauter en centre ville !!!), ils ont bien travaillé, les soutènements en bois sont réalisés au carré... Ensuite nous examinons quelques machines anciennes et vieux outils. L'ensemble est intéressant, mais nous sommes frustrés car pour voir la collection de minerais annoncée il aurait fallu un autre rendez-vous, le matin celui-là???


En quittant Iglesias nous prenons la route de Narcao, mais n'y trouverons pas les peintures murales, et ce n'est pas faute d'avoir tourné et retourné dans les rues, notamment pour chercher de l'essence car il n'y en a pas dans tous les bourgs. A noter que celle-ci est bien plus chère qu'en France, entre 1,61 et 1,80 € (discount pour le self en dehors des heures d'ouverture).

 

Puis nous gagnons Villapareccio pour visiter la nécropole de Montessu, demain matin car ce soir la nuit est tombée. Nous nous posons dans l'allée d'un ex-futur lotissement, c'est calme et bien plat. Des ex-futurs chantiers nous en avons vu plein tout au long du voyage, que ce soit des maisons ou des immeubles ou encore de vastes complexes.

 

Jeudi 10 janvier

Il fait très gris et venteux ce matin. Heureusement après trois misérables gouttes le soleil revient et nous permet de passer plus de deux heures sur ce site magnifique. Des tombes datant de plus de 3000 ans avant JC, en pierres, creusées dans la roche et en parfait état de conservation. Nous nous perdons un peu sur le parcours mais finalement n'en avons pas loupé une...


Après un pique-nique rapide nous filons rouler le long de la côte Sud, de Porto Teulada jusqu'à Chia, c'est moins montagneux que les corniches de l'Ouest mais tout aussi splendide. Par contre il y a beaucoup de vent, qui ne fera que se renforcer en approchant de Cagliari. Nous traversons des populations de flamants roses dans la lagune, à deux pas des zonez industrielles !


Merci le GPS nous trouvons directement le parking du 13 via Stanislao Carboni à Cagliari, et un quart d'heure après nous marchons, plutôt nous grimpons, dans le centre historique de la ville. La vue est grandiose, nous visitons la cathédrale et surtout le palazzio du vicereggio, avec ses belles salles ouvertes et accueillantes; Nous continuons par la torre di Pancrazi, la porta Cristina, et enfin passons un petit moment dans le musée archéologique.

A la descente nous trouvons la torre del'Elefante (pourquoi ???) et admirons les lumières sur la baie.

 

Vendredi 11 janvier

Le vent n'a pas faibli et a soufflé toute la nuit de façon vraiment dérangeante.

Au matin il fait grand soleil, c'est reparti pour une balade en ville, du moins pour Gabriel car je suis un peu patraque et reste me reposer dans le fourgon. Il revient 4 heures plus tard, fourbu et ravi... il me trace son périple sur un plan et je verrai ses photos !


Nous prenons la sortie de Cagliari vers la 125 avec pour premier objectif le tombeau des géants Is Concias. Il ne faut pas louper la route à droite juste avant la villa del Rose, et rouler "un certain temps" dans un paysage grandiose de collines et plateaux, sans perdre l'axe principal, mais ça vaut la peine, il est "géant" et superbien conservé. Il faudrait voir comment sont les chambres mortuaires à l'intérieur ???!


En continuant cette même route, nous loupons l'embranchement à gauche qui nous ramènerait vers el Monte del Sette Fratelli et descendons en pleine nature jusqu'à ce que, en bas d'une descente, la route soit brusquement coupée par un affaissement dans la rivière. Grrrr, pas de pré-signalisation et pas question de passer à gué cette fois. Marche arrière, demi-tour, l'embrayage empeste, nous remontons et trouvons cette fois la route à droite (en fait nous l'avions vue mais pensions qu'elle se perdait dans des maisons) qui nous ramène sans encombre jusqu'à la 125. Qui semble elle magnifique mais entre-temps la nuit est tombée...


Nous avions repéré pour faire étape l'étang de Colostrai et sa réserve d'oiseaux, et nous posons tout seuls sur le grand parking en terre au bout de la route. C'est ça les avantages de l'hiver, nous pouvons profiter de stationnements normalement interdits en saison ...

 

Samedi 12 janvier

Quelle nuit, quelle tornade, le fourgon a été tellement secoué que nous craignions qu'il ne s'envole comme un fétu de paille, j'ai vraiment eu la frousse, je nous voyais déjà écrabouillés au milieu de nulle part !!!

Le jour se lève, il y a toujours du vent mais moins fort, les mouettes nous font coucou, les flamants nous irons les voir plus tard...lors d'une petite promenade le long de l'étang, en passant devant un énorme complexe village de vacances, fermé jusqu'en avril.


Nous reprenons la route 125 vers le Nord, jusqu'à Jerzu. Spectaculaires ces bourgs accrochés à la montagne... Après Jerzu c'est Ulassai et Osini que nous traversons à flanc de coteau, avant de grimper jusqu'à la Gola S.Giorgio, une faille au sommet de la montagne, traversée par la route qui se poursuit jusqu'à un plateau portant des ruines nuraghiques. Paysages spectaculaires. Nous avons roulé jusqu'à deux nuraghi, déjeuné au bout de la route à côté de ce qui doit être un restau d'été, point de départ de randonnées au milieu d'aménagements touristiques à l'abandon...


Au retour nous nous sommes arrêtés au milieu de la faille pour gravir un escalier de pierre et admirer la vallée depuis le sommet. Vue sur deux villages à moitié détruit et abandonnés, Osini vecchio et Gairo vecchio, que nous traverserons d'ailleurs en repartant. C'est assez impressionnant.

 

De retour sur la 125 avant Cardedu, cette route toujours aussi superbe nous amène jusqu'à Tortoli (petit détour pour admirer les roches rouges d'Arbatax au coucher du soleil) puis Baunei. Nous descendons la pente à 20% de la Punta Pedra Longa, waou, que c'est beau cet index dressé dans le ciel, mais ça nous parait si dangereux de remonter en croisant des voitures le dimanche matin que nous remontons tout de suite pour chercher un lieu plus aisé. Rien trouvé dans le village, mais par contre sur le plateau du Golgo, c'est parfait, plat, immense, enfin il fait nuit on ne le voit pas mais on espère des surprises pour le lendemain !!!

 

Dimanche 13 janvier

Et nous ne sommes pas déçus au lever du soleil, sauf que ça "escopette" de partout comme dirait mon mari. Jour de chasse, attention à nos fesses...

OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU il faut toujours une journée de M... où tout ne se passe pas comme on voudrait, et bien ce fut ce dimanche !!! enfin, ça aurait pu être pire.


Donc on en revient au serrage de fesses, en parcourant le plateau à la recherche du gouffre, su sterru, on est en plein tir de balles si bien que je hisse un sac en plastique en haut d'un bout de bois pour qu'ils nous distinguent bien des sangliers qu'ils semblent tirer de partout, sans chiens d'ailleurs, et apparemment sans gibier à l'horizon... bref, faute de panneaux aux bons endroits et la trouille au ventre, nous avons rebroussé chemin sans avoir découvert cet ouvrage de la nature. Premier chou blanc....


Nous reprenons la voiture et l'époustouflante route 125 vers Dorgali, aucun qualificatif n'est trop fort, c'est tout simplement superbe. Après avoir acheté des fromages au km 175 (soc. Gruthas, allez-y, ce sont des jeunes qui parlent très bien le français), nous prenons un peu après le km 200 la petite route à gauche qui mène au départ d'une ballade vers la gorge de Gorroppu d'une part et vers les ruines du village nuraghique de Tiscali d'autre part (ce sera notre Arlésienne à nous...).


Il est 13h30 quand nous attaquons le chemin vers Tiscali, sans avoir vérifié dans le Lonely la distance à parcourir. Nous grimpons dans les rochers un sentier peu voire pas du tout balisé (et ce sera encore plus dangereux à la descente) pour rejoindre un chemin par contre royalement dégagé dans la direction de la vallée suivante où doivent se trouver ces ruines. Mais ça nous paraît bien loin et comme nous n'avons pas relu nous pensons à une erreur, bref nous faisons demi-tour après une heure et demi de marche, second chou blanc....

Au retour nous relisons, et apprenons ainsi que nous étions presque arrivés, le guide compte environ 5 heures aller retour, pauses et visite du village comprises !!! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. Et ce n'est pas fini.


Nous ne faisons pas la balade dans la gorge...

 

Ayant besoin de remplir la bouteille de GPL, nous décidons d'aller à Nuoro avant d'aller voir d'autres ruines, et éventuellement Tiscali par l'autre côté, au sud d'Oliena. Nous trouvons aisément l'aire de services, vaste et bien aménagée, mais malheureusement nous cassons la vitre de la porte arrière droite du fourgon (à faire remonter à Font Vendôme, pourquoi mettre des vitres aux portes arrières lorsqu'il n'y a pas de coin-salon à l'arrière, juste un lit ???). A suivre, demain sera un autre jour...

 

Lundi 14 janvier

Levés de bonne heure, nous nous dirigeons vers l'office de tourisme où une hôtesse charmante parlant français trouve et appelle le garage Ford de la ville. Qui à son tour nous accueille bien, a la vitre en stock et va nous la changer aussitôt. Cependant il faut que la colle sèche et nous avons du temps devant nous pour aller à pied (3 km) visiter la vieille ville de Nuoro.


Il n'y a rien à en dire, jamais vu une ville aussi peu intéressante, aucun quartier dit historique aussi dénué de belles bâtisses; c'est bien simple, Gabriel qui mitraille généralement à tour de bras a pris DEUX photos ! En plus il fait un froid de canard comme on n'a jamais eu jusque là, impossible de trouver un restaurant (le guide en mentionne trois, pour une ville de 30.000 habitants c'est à peine croyable) jusqu'à ce qu'enfin, après moultes recherches, nous dénichions la Locanda qui sert un honnête sans plus repas ouvrier en semaine à midi (le soir c'est à la carte, un peu cher à priori). Il n'y a ni enseigne ni menu affiché à l'extérieur, une affichette déchirée avec une flèche nous a permis de le trouver...


De retour au camion, nous patientons encore un peu en récupérant nos mails et google actualités pour la première fois depuis le départ grâce au code d'un commercial de chez Ford (le wifi libre n'existe pas en Sardaigne).


Enfin tout est arrangé, le camion réparé, la station GPL bien repérée, nous reprenons la route de Dorgali pour la quitter à droite 6km après Oliena et rejoindre le coin des parcs nuraghiques convoités. Nous nous posons sur le grand parking (démentiel comme aménagement encore une fois !!!) de la source karstique Su Gologone, la nuit est tombée, de nouvelles aventures nous attendent demain matin...

 

Mardi 15 janvier

Super nuit, calme et reposante. Au matin nous reprenons les 7 km de la route de la vallée de Lanaitto, il fait beau et c'est superbe. A des falaises basaltiques succèdent des collines calcaires. Arrivés au bout de la route, nous avons un peu de mal mais trouvons le village nuraghique de Sa Sedda 'e Sos Carros, fermé en hiver mais d'autres avant nous ont déjà ouvert un passage... c'est une visite intéressante, surtout quand on a eu des explications antérieures.


Dans le même coin, nous visitons librement deux grottes, Sa Oche et Su Ventu, avec concrétions et une ambiance mystérieuse quand on se trouve tout seul à l'intérieur !


Et enfin nous nous disons que nous pourrions accéder au village de Tiscali par ce côté de la vallée. Mais nous avons eu beau chercher, nous n'avons pas trouvé cette Arlésienne... En demandant à un Sarde passant par là en 4x4 (c'est vraiment leur moyen de locomotion bien adapté au terrain), il nous donne à peu près la direction en précisant "sensa guia no lo trovarè"... Rien ne nous découragera et nous y reviendrons dans quelques années !!!


De retour vers la civilisation, nous parcourrons rapidement Oliena (je trouve une gentille coiffeuse car le temps s'est à nouveau refroidi et pas question de sécher les cheveux à l'air libre); le vieux quartier de la ville est à moitié fantomatique tant les maisons sont délabrées. Puis nous atterrissons sur le parking du cimetière d'Orgosolo, jetons un premier coup d'oeil sur les "murales" toutes ces peintures murales gauchistes révolutionnaires parfois violentes, avant d'être surpris par une pluie glaciale qui se transforme en neige juste après notre retour au fourgon.


Le 16 janvier c'est la fête de San Antonio (de Padova) et dans toutes les villes et villages sont dressés de grands feux. A Orgosolo il est sur une petite place du centre historique.

 

Mercredi 16 janvier

Vent et neige une grande partie de la nuit, et ça continue ce matin au réveil. D'abord rester au chaud... faire un scrabble (score de 800, notre meilleur depuis le début du voyage !) puis partir en fin de matinée vers Mamoiada et ses fêtes de Saint Antoine, car il doit y avoir là un défilé de masques de Mamuthones tenus en laisse par des Issokadores, en plus de la fête du 16 janvier elle-même.

Arrivés sous une pluie glaciale, nous nous réfugions d'abord dans un bistrot annonçant un menu de San Antonio, un horrible frichti que nous sommes les seuls à déguster dans une magnifique salle voûtée... Dans ce village il y a plusieurs feux préparés, avec buvettes à côté. Renseignements pris, le défilé c'est pour demain, alors pour ne pas passer l'après midi à attendre l'heure des feux dans le fourgon nous allons plus loin voir à quoi ressemble Gavoi.

C'est le premier bourg depuis le commencement de notre périple dont le centre médiéval soit un tant soit peu restauré et préservé et joli, sans architecture extraordinaire mais agréable. Il pleut, nous repérons l'église d'où partira la procession et la place où est dressé le bûcher et allons préparer notre soupe.


A 18h nous ressortons, le feu est déjà embrassé, quelques minutes plus tard arrivent prêtre et fidèles, portant la statue de San Antonio, priant et psalmodiant, bénissant le feu sous d'immenses parapluies, puis retournant à l'église pour la fin de la messe. On nous dit d'attendre vin et douceurs de fête, qui seront distribués dans la salle paroissiale et non près du feu en raison de la pluie. L'ambiance est très conviviale, nous dégustons beignets de carnaval et autres petits gateaux, on nous propose et repropose du vin... bref, c'est sympa et bon enfant.

De retour au fourgon, toujours sous la pluie, dîner, ramy, et dodo en espérant une accalmie pour demain.

 

Jeudi 17 janvier

Il a plu jusque tard dans la nuit mais ce matin ça semble un peu calmé, le ciel est toujours bien bas... Il nous faut décider que faire d'ici 16h, l'heure des mamuthones de Mamoiada !


Nous optons pour la fontaine sacrée de Tempiesu, en passant d'abord à Nuoro pour acheter des chaussures pour mon mari qui est parti un peu aéré en ce mois de janvier devenu humide, en profiter pour refaire les servitudes sur l'aire bien pratique, avant de filer sur Orune.

La fontaine se trouve à 5 km d'Orune par une petite route étroite mais en bon état. Il fait un vent glacial.


Arrivés sur un parking en surplomb nous déjeunons en vitesse puis entrons dans la maison d'accueil prendre les billets et les informations nécessaires avant d'emprunter le sentier de 800 m descendant les 130 m de dénivelé pour se rendre à la fontaine. Mieux vaut être bien couverts et chaussés, en plus du froid la neige revient à mi-pente, mais le site est superbe et le monument en très bon état. En raison du temps nous ne nous attardons cependant pas, et reprenons la direction de Mamoiada. Nous avons vraiment l'impression de faire du sur place depuis quatre jours...

 

Quand nous y arrivons le défilé à déjà commencé. En fait, les mamuthones et leurs maîtres (qui tentent d'attraper les spectatrices au lasso pour leur voler un baiser) vont de feux en feux, de quartier en quartier, effectuer leur danse rythmée et sonore, , avant que les habitants du quartier n'offrent à tous vin et gâteaux. Tous les cent mètres... au bout d'un moment plus personne n'a faim mais ils ont toujours soif, et ça a bien l'air de continuer après la parade. Nous suivons le cortège pendant 7 ou 8 feux puis les abandonnons, la neige a repris de plus belle mais rien ne les arrête !!!


Dès que ça se calme un peu, et comme nous avons réalisé qu'il ne restait plus que quatre jours, nous prenons la voie rapide en direction d'Olbia et sortons passer la nuit sur un parking de San Teodoro.

 

Vendredi 18 janvier

Il fait bien clair ce matin et nous décidons de suivre la route côtière, enfin plus ou moins côtière car nous n'apercevons la mer que par moments, c'est trop tortueux pour la suivre. Et finalement peu intéressant en dehors de la période de baignades...


Si bien qu'au niveau de Palau nous reprenons la direction du sud, faisons quelques pas dans la vallée de la Luna à Aggius, puis nous posons à Tempio Pausania. Il fait à nouveau très froid ! nous marchons jusqu'aux fontaines romaines, puis dans le centre historique fort bien conservé, tout gris et austère de granit. Cathédrale, théâtre, cloître du couvent, c'est une jolie balade, et il y a là plus de vie et d'animation que dans tous les villages de la côte morts de chez morts, toutes résidences fermées, commerces en veilleuse, rues vides... de vrais fantômes !


Oui l'hiver a bien sûr des inconvénients, mais que d'avantages aussi; nous faisons d'énormes économies de restaurants puisqu'ils sont fermés partout (LOL), nous circulons sans encombre (nous n'avons pas croisé un seul autre touriste et n'avons vu qu'un autre cc, allemand à priori), et nous garons absolument là où bon nous semble !

Après avoir essayé le parking du centre ville le temps de la visite, nous allons passer la nuit près des gardes forestiers dans le quartier des fontaines.

  

Samedi 19 janvier

Nuit calme mais bien arrosée, le ciel est plus que bas ce matin, nous abandonnons l'idée des montagnes du Limbara... pour poursuivre vers l'Est. Nous voyons un ciel plus bleu vers la côte aussi obliquons-nous vers Castelsardo. Bien nous en a pris, il fait si doux et si beau que nous entreprenons l'ascension vers la vieille ville et la citadelle la veste à la main ! Il est l'heure de déjeuner et nous allons droit au restaurant indiqué par le guide, la Guardiola.

La vue de la terrasse en véranda est magnifique, pour le reste nous ne le conseillerons pas, c'est cher et très nouvelle cuisine, toutes petites portions et rien d'extraordinaire en qualité. Ce qui nous surprend c'est le fait que trois autres tables soient occupées et ce uniquement par des hommes...


Nous faisons ensuite le tour du centre historique, c'est sympa, le campanile de la cathédrale présente un dôme en tuiles vernissées de toute beauté, les ruelles montent et descendent dans tous les sens mais semblent bien habitées. Nous visitons aussi le castello, dont le musée intéressant expose des ouvrages de la spécialité locale, la vannerie, avec toutes les pailles et sous toutes les formes, des paniers aux nasses, des quenouilles à filer aux palmes de Pâques, et surtout des embarcations en paille de mais en couches épaisses superposées pour navigation de rivière comme nous n'en avions jamais vues.


De retour au fourgon, nous nous rendons à Sassari et trouvons aisément une place près du Sacré Coeur (nous voilà bien protégés pour la nuit !). Un tour de ville by night nous donne une première idée de cette grande ville, avant de rentrer dîner de chou-fleur sarde, avec les oranges et les fenouils ce sont des productions vraiment succulentes.

 

Dimanche 20 janvier

Nuit très bien protégée donc ! Nous retournons monter descendre dans les rues de Sassari, très délabrées, quelques très beaux palais en état pitoyable, quelques rénovations tout de même mais tellement insuffisantes... Nous visitons la cathédrale, c'est tout ce qui est ouvert en ce dimanche, ainsi que quelques églises dont Santa Maria de Bethléem.


Sur la piazza Italia, nous assistons au départ du marathon de la ville, plusieurs centaines de plus ou moins sportifs qui s'élancent en papotant, c'est très sympa. La façade de la préfecture est couverte de voilages pour rénovation, ce qui ne nous empêche pas de ressentir la majesté de cette place.

Pour le reste, nous ne nous y sentons pas trop bien, même si parfois, dans le fin fond d'une ruelle pouilleuse, apparaît une cour plus coquette.

 

Finalement ce parcours se passe assez rapidement, et, ajouté au fait que les intempéries nous ont privés d'une journée dans le Limbara, il nous reste du temps pour voir les deux sites que nous avions manqués : capo Falcone et Capo Caccia !!! ce n'est pas dans le même sens, mais tant pis nous ferons les deux...


Mais d'abord nous voulons voir le Monte di Accodi, les reste d'un temple néolithique... fermé le dimanche contrairement aux dires du Lonely. Nous pouvons tout de même nous en approcher, mais il y a relativement peu à voir.


Ensuite nous nous rendons à Capo Falcone, une marche sur sa plage de sable et de rochers la Pelosa, et sur les collines, puis un tour sur le port de Stintino, où tout est fermé comme d'hab. A remarquer les photos des habitants pêcheurs sur les murs des rues, c'est très convivial ! Il y a à présent plus de bateaux de plaisance que d'embarcations de pêche...


A la nuit tombée nous prenons la direction inverse et allons nous poser sur le lungomare de Fertilia.

 

Lundi 21 janvier

Nuit très calme. Pas grand chose à voir à Fertilia, nous allons vers la grotte de Neptune, très belle route mais... escalier aux 656 marches fermé pour cause de grosse mer !!! le site est chouette, nous nous baladons un peu...

Puis nous allons déjeuner à Alghero, au Lido, restaurant sympa sur la plage.


Ensuite c'est la dernière ligne droite pour Porto Torres. Nous arrivons avant la nuit, faisons un tour sans intérêt dans le centre historique sauf la spectaculaire basilique de San Gavino, malheureusement non éclairée et sans accès à la crypte. Mais c'est une église romane remarquable, sans façade et se terminant par une abside à chaque extrémité. Le tout bien restauré, vaut le détour.

Nous sommes garés sur le port et y restons pour la nuit.

 

Mardi 22 janvier

Ce ne fut pas la meilleure idée, grand vent et circulation de bonne heure...


Nous allons visiter l'antiquarium, formidable musée de l'ancienne cité romaine rempli d'objets dans un état rare. Malheureusement les fouilles sont en chantier pour l'hiver et nous ne pourrons pratiquement rien en voir. C'est pourtant un superbe site, que nous tâcherons de revoir en d'autres temps.


En allant jusqu'au pont romain, nous pouvons voir quelques chercheurs balayer au pinceau et à la petite cuillère des mosaiques qu'ils viennent de mettre à jour dans une autre partie des ruines.


Arrive l'heure d'embarquer, pour appareiller normalement à 14h30... il est 17h30 et nous sommes toujours à quai ! renseignements pris, une rampe refuse de s'abaisser et certains passagers de l'aller sont toujours prisonniers du bateau !!! à suivre...

En fait ces derniers passagers ont été libérés à 18h (au lieu de midi) et nous avons appareillé à 18h30.... pour une horrible nuit houleuse.

 

Mercredi 23 janvier

Tout est bien qui finit bien et nous avons regagné Foix dans la soirée après deux sympathiques haltes sur notre route. Ce fut un beau voyage, que nous conseillerions de placer plutôt fin février début mars, c'est encore hors saison mais les journées sont plus longues et certains sites commencent à rouvrir.