Jenestad
Jenestad

Dimanche 30 juin - km 7350
Nous sommes partis tard du camping, et avons pris la 83 vers Harstad, puis la 850 et le ferry (123 NOK) pour Sortland, le tout quasiment sans arrêt.  Par contre nous avons fait une petite étape à Jennestad où se trouve un "magasin général" de la fin du 19è siècle resté en l'état après sa fermeture en 1982. Tout y est, des rayonnages aux vieux produits (certainement périmés mais si pittoresques), du bureau du directeur à celui du tri postal, nous avons passé un bon moment avec une charmante guide dont nous étions la première visite de la journée (mais d'autres sont arrivés sur nos traces).

Puis nous avons atteint notre bout du monde du jour (dans ce pays d'îles et d'eau tout est bout du monde...) : Sto pour notre sortie en mer oiseaux/baleines/phoques de demain. Nous ne sommes pas seuls au bout de cette route étroite (les emplacements sont fort disputés), et nous rencontrons ainsi des lyonnais dont nous voulions piquer la place, mais ils restaient là eux aussi et nous naviguerons donc ensemble demain.

 

En échangeant avec d'autres français nous apprenons qu'il y a un bel itinéraire de rando à faire et donc, si tout va bien, nous resterons un jour de plus pour marcher mardi. C'était difficile de se figurer le temps nécessaire à la montée et à la traversée de la Laponie; maintenant nous amorçons la descente et allons prendre davantage notre temps...

Cormorans Shag
Cormorans Shag

Lundi 1er juillet - km 7510
Nuit parfaite, beau soleil de minuit, grand ciel bleu au réveil pour embarquer vers notre safari...
What a day ! nous avons eu affaire à une équipe très pro, experte et accueillante et ne regrettons pas notre investissement (810 NOK par personne au tarif senior). Après avoir observé quelques oiseaux sur une île réserve, et notamment les fameux puffins (qui sont nos macareux) et les cormorans shag, ainsi que des mouettes tridactyles et des guillemots, nous avons navigué un peu houleusement pendant deux heures pour arriver dans le Bleik canyon aux eaux riches en poissons et particulièrement appréciées des baleines.

Quelle fascination de s'arrêter un moment sur l'eau avec les Pilotes whales (baleines globicéphales en français), une quinzaine d'entre elles dansaient tout autour du bateau, certains jeunes faisant même des galipettes et nous présentant leur ventre... elles étaient à moins de 10m du bateau ! Deux ou trois dauphins sont passés mais trop vite pour pouvoir les contempler.

Ensuite vint le moment de la course de vitesse avec les cachalots, un vrai challenge !!! quand on en voit un souffler son "blow" on fonce en espérant arriver près de lui avant qu'il n'ait fini de se reposer et nous montre sa belle queue en plongeant.  Par deux fois nous avons vraiment pu approcher à temps et admirer cette énorme masse se prélasser à la surface. Les trois ou quatre autres fois nous avons vu au loin la queue monter et s'enfoncer dans la mer avant d'avoir pu vraiment s'approcher... En rentrant nous avons encore passé un petit moment à contempler un phoque se prélassant au soleil sur les rochers.

Nous avons eu droit à de la délicieuse soupe de poissons au retour (un conseil : elle est servie tard et mieux vaut emporter son casse-croûte de midi, ce que nous n'avions pas fait !).

Le temps est resté magnifique toute la journée et ce soir nous avons pu, pour la première fois, dîner dehors (jusque là soit il faisait trop froid, soit nous arrivions trop tard, soit encore il y avait des moustiques...).

Le plongeon du cachalot
Le plongeon du cachalot
Pilotes whales
Pilotes whales
Arrivée à Kiruna
Arrivée à Kiruna

Mardi 2 juillet - km 7510
Nuit parfaite, mais ce matin, au moment où nous mettions notre pique-nique dans les sacs pour faire la rando en boucle de 11 km, la pluie a refait son apparition. Nous attendons un petit moment en nous connectant dans le village, mais sans trop d'espoir...

En effet, la pluie ne cessant pas, nous quittons Sto à regret pour prendre la direction de Narvik. Peu avant d'y arriver, nous tergiversons et tergiversons encore et cédons finalement au désir d'aller voir la vie du Fer à Kiruna, en Laponie suédoise. Dès que nous bifurquons sur la 10 vers l'Est, le paysage change brutalement, devient totalement minéral avec ses maisons dispersées accrochées aux rochers, généralement non loin d'une étendue d'eau (mais il y en a partout) et ses quelques bouleaux rachitiques...

Malheureusement le plafond est si bas et la pluie si forte que nous ne verrons jamais que nous sommes dans un décor de montagne et un parc national très prisé des randonneurs et des skieurs !!! Nous faisons tout de même une petite halte à Abisko dont nous voyons partir des marcheurs forcenés totalement encapuchonés du sac aux pieds...nous visitons là une petite exposition sur la région.

Arrivée très surprenante à Kiruna : c'est une ville minière de 23.000 habitants, entourée de terrils monumentaux, construite en une centaine d'années après la mise en exploitation du fer et constituée, pour ce que nous en voyons ce soir, de fonctionnelles (mais pas très belles) constructions en béton.  Nous avons trouvé une place sur un petit parking près du centre et avons fait un premier tour de reconnaissance, notamment jusqu'à l'église en bois, l'un des principaux monuments de la ville, peinte en rouge avec des statues dorées, surprenant cela aussi ! on y annonce un concert demain soir auquel nous prévoyons de nous rendre...

Le bientôt ex hôtel de ville
Le bientôt ex hôtel de ville

Mercredi 3 juillet - km 7900
Hourra il ne pleut pratiquement plus ce matin et nous entreprenons la visite de la ville à pied : l'hôtel de ville (un cube à l'extérieur avec un beffroi en fonte et un intérieur plus agréable avec un immense atrium et beaucoup de boiseries), le centre culturel sami avec so petit musée sympa, le quartier de jolies maisons de bois des premiers employés de la mine, et la maison de son fondateur.

A l'office de tourisme, nous avons réservé nos places pour une visite guidée dans la mine et en avons appris davantage sur ce qui va se produire à Kiruna pendant les vingt prochaines années. C'est plutôt original ! En effet, l'exploitation du filon a créé une instabilité du sous-sol d'une partie de la ville et celle-ci sera progressivement déplacée vers un site plus sûr... Certaines constructions seront purement et simplement démolies, tel l'hôtel de ville, le centre urbain, la gare (elle sera détruite dans un mois) etc, d'autres seront démantelées, transférées et reconstruites à l'identique, tel que l'église et son clocher ou les jolies maisons en bois vues ce matin en contrebas. A défaut de pouvoir revenir dans vingt ans (?!) nous suivrons les travaux sur Google Earth !!!

Nous sommes morts de faim et déjeunons des meilleures pad'thai rencontrées à ce jour hors Thaïlande...

Puis à 15h nous sommes donc une cinquantaine à embarquer dans un autobus qui nous mènera à 300m sous terre sur de véritables routes aménagées dans la mine. C'est impressionnant. Arrivés au niveau du visitor's center, nous mettons pied à terre pour un grand tour d'explications passionnantes, à l'aide de film, panneaux, de maquettes, puis dans d'anciennes galeries aujourd'hui hors exploitation, auprès de gigantesques engins, et enfin dans un superbe musée retraçant l'histoire de la mine depuis sa découverte. Il nous aurait fallu un peu plus de temps pour cette dernière étape... Mais il fallait aussi la pause café gâteaux pour couronner cette opération également très "public relations" ! Bref nous ne regrettons encore une fois absolument les 350 km supplémentaires que cet aller-retour en Suède nous aura fait faire...

2.300 personnes travaillent au sein de LKAB, cette société d'exploitation qui appartient à l'état suédois et qui embauche, qu'on se le dise ! mais la langue n'est pas simple, qu'on se le dise aussi...

Pour terminer cette riche journée, nous sommes allés, sous une pluie battante, écouter le concert donné à 19h en l'église de Kiruna par deux jeunes femmes, piano et balalaïka, une merveille dans un décor de bois foncé et de beaux éclairages.  Ouf, dodo bienvenu !

Concert en l'église de Kiruna
Concert en l'église de Kiruna
Vue brumeuse de la baie de Narvik !
Vue brumeuse de la baie de Narvik !

Jeudi 4 juillet - km 7900
Et cerise sur le gâteau, soleil resplendissant ce matin... Kiruna prend une allure plus rieuse ! nos voulions faire un tour en magasin de sport mais en Scandinavie généralement tout n'ouvre qu'à 10h pour fermer... bien souvent dès 16h ou 16h30 ! alors que les centres commerciaux sont ouverts de 8h ou 8h30 jusqu'à 22 ou 23 h en semaine... on se demande comment les petites boutiques peuvent s'imaginer faire du chiffre avec cet horaire si restreint !!! et si peu touristique !

Bref nous tournicotons encore un peu autour de Kiruna puis reprenons la 10 vers Narvik. Par beau temps, on voit les montagnes, les glaciers, les lacs, et notamment le gigantesque lac Tornetrask, la route est magnifique. Elle n'a que 30 ans, avant seule la ligne de chemin de fer reliait ces deux villes.

Arrivés à Narvik, nous stationnons au dessus du port minéral, aussi industrieux que la mine d'extraction à l'autre extrémité, puis nous parcourons la ville, dont le centre ne présente pas grand intérêt, sauf celui d'avoir un magasin de vins et alcools... et cette fois nous nous en tirons pour 45 € les trois litres du rouge le moins cher, no comment.

Nous faisons les servitudes au camping puis allons nous poser au point de vue dominant la baie, près d'une installation électrique qui comporte un "geyser" artificiel jaillissant deux fois par jour; à 75m de hauteur. Ce soir nous y avons droit à 21h.  Avant cela nous avons fait une petite balade jusqu'à un joli lac de montagne, mais pas plus loin par manque de balisage. Ce qui est bien ici c'est qu'on peut partir en rando même en fin de journée sans craindre la tombée de la nuit...

Début de tourbillon sous le pont...
Début de tourbillon sous le pont...

Vendredi 5 juillet - km 8110
Nuit calme jusqu'à 8h puis bruit incessant d'un camion technique derrière nous... Il fait beau, nous sortons en ti-shirt, ce n'est pas si fréquent.

Narvik comporte deux musées, l'un sur la bataille de 1940 (envahissement par les allemands et contre-attaque des anglais) et un autre sur la création de la ville suite à la recherche d'un port hors gel par la LKAB de Kiruna pour exporter son minerai de fer. Est exposée aussi la mise en oeuvre de la ligne de chemin de fer.  Nous nous répartissons entre ces deux musées.  

Mais à la sortie la pluie a repris du service et c'est reparti pour tout le reste de la journée.  Plus question de rando, il ne nous reste plus qu'à reprendre la 6, principale voie Nord-Sud de Norvège, en direction de Fauske. De ce côté du pays les camping cars on repris leurs droits, on en croise ou en suit en permanence.

Nous avons remarqué qu'en Norvège il n'y avait pratiquement jamais de carcasses de vieilles voitures qui traînent, mais par contre nous avons vu un certain nombre de vieux bus en décrépitude...

A Fauske, un petit tour à l'office du tourisme nous indique l'heure du prochain maëlstrom de Saltsraumen au début de la mythique route 17 et nous décidons que ce sera notre étape de ce soir. Une vraie machine à sous cette route 17 : péage en direction de Bodo, péage à l'entrée de la 17, péage sur le parking de Saltsraumen (mais celui-là on ne nous l'a pas réclamé...), péages des passages en ferries, et d'autres surprises encore peut-être ! nous ne la suivrons que jusqu'o Mo I Rana, la suite serait trop longue de toute façon.

La soirée est plutôt belle, enfin. A 22h42 comme prévu nous sommes au bord de l'eau avec plein d'autres spectateurs, mais ce soir "il" est assez faible, nous n'avons vu qu'un très fort courant et quelques tourbillons... peut-être moins impressionnants que ce que nous attendions !!!

Le Svartissen, qui recule qui recule...
Le Svartissen, qui recule qui recule...

 

Samedi 6 juillet - km 8410
Nuit calme après cela, mais réveil humide à nouveau, pour la suite de la route 17. C'est dommage, car c'est vraiment magnifique. Heureusement nous avons une éclaircie en arrivant en face du glacier du Svartissen et Gabriel retrouve aux jumelles le ponton auquel nous avions accosté il y a trois ans avant d'aller remonter un peu à pied sur la moraine.

 

Nous avons quand même eu droit à de très belles perspectives, mais rien à voir avec ce qu'on peut admirer sous le soleil.  Nous voici arrivés à Mo I Rana, encore une ville nouvelle sans grand intérêt, juste une bonne étape pour la nuit. Nous irons quand même faire un tour sur le petit port... Et ce fut la bonne surprise, d'anciennes maisons de bois bien restaurées, dommage que la ville nouvelle ne s'en soit pas inspirée !

 

Nous avons repassé le cercle polaire...

 

Le vieux Mo I Rana
Le vieux Mo I Rana

 

Dimanche 7 juillet - km 8680
Il a plu toute la nuit... ras le bol ! depuis le temps que la météo nous nargue quand on consulte Trondheim, nous décidons d'y aller sans plus tarder, par cette interminable route E6, plutôt en bon état et dont quelques tronçons sont en voie d'élargissement d'ailleurs.  Nous la quittons un moment pour faire une déviation montagneuse par la 806, puis passons cette grande journée de roulage à nous relayer au volant, pour un total de 510 km !!!

A Trondheim, il est difficile voire impossible de stationner sans se trouver dans une zone payante à durée limitée.  La municipalité a eu la gentillesse de mettre une partie du parking du stade à la disposition libre des cc, mais à 21h c'est tout complet. Nous nous posons donc dans la partie payante du même parking avec ticket jusqu'à 10h le lendemain, pour attendre le départ de nos collègues et profiter de la partie libre.

Nous allons faire une première découverte de la ville, ses vieux quartiers en bois, la cathédrale, le palais de l'évêché, la grande place, puis il déjà minuit quand nous rentrons au camion. Dans ce pays mieux vaut regarder sa montre si on veut rester sur des horaires ouvrables car avec le jour permanent on se décale vite...

 

Musée de la musique
Musée de la musique

 

Lundi 8 juillet - km 9190
Nuit courte et calme, bon calcul de stationnement car à 9h30 nous sommes bien garés et repartis marcher vers le centre ville qui n'est ni très loin ni très étendu.  Pour une fois, il faut beau...

Nous découvrons l'ancien hôpital, l'orphelinat reconverti en appartements, d'autres vieux quartiers, le palais royal en bois, nous marchons un peu dans tous les sens jusqu'à midi, heure d'ouverture du musée de l'école des sourds que nous souhaitons visiter.

En fait l'horaire est mal traduit sur les brochures anglaises et françaises, qui disent qu'il est ouvert tous les jours du 15 juin au 15 août. En fait il est ouvert mercredi et jeudi de 11 à 15h, samedi de 12 à 16h, et du 15 juin au 15 août le dimanche en plus de 12 à 16h !!! Bref, ne nous avouant pas vaincus, nous rentrons dans la cour de l'école, puis dans le bâtiment par derrière et frappons à la porte... la directrice à qui nous montrons notre documentation se sent alors obligée de nous ouvrir, et semble ravie de nous le faire visiter et d'échanger avec nous ! C'est un petit musée interactif intéressant et nous avons passé là un bon moment...

Dernière étape, la visite du musée de la musique à Ringve.  Toute une partie est consacrée à la naissance et l'évolution du piano, avec le guide jouant sur les instruments, dans un très joli intérieur décoré. Ensuite nous disposons de temps libre pour visiter au premier étage une exposition de tonnes d'instruments de tous pays, avec explications et morceaux musique correspondante dans les écouteurs de l'audio-guide. J'ai ainsi découvert la clarinette de Meracker, dont je chercherai un enregistrement à la première occasion...
Enfin nous passons un long moment dans le parc, l'arboretum, le jardin renaissance, les collectons de fleurs, c'est vraiment passionnant que la partie musicale.


Quand nous repartons de Trondheim il est l'heure de se poser pour la nuit et nous choisissons le parking d'une école dans la banlieue proche (les vacances scolaires scandinaves vont du 15 juin au 15 août).

 

Le palais royal, ne se visite que quand "ils" ne sont pas là...
Le palais royal, ne se visite que quand "ils" ne sont pas là...
La gare de Drivstua
La gare de Drivstua

 

Mardi 9 juillet - km 9190
Nuit très calme mais... la pluie nous a rejoint et ne va pratiquement plus nous lâcher de la journée, ainsi que la fraîcheur qui va avec ! La déprime me gagne...

Nous avons cogité notre itinéraire et reprenons la 6 jusqu'à Dombas avant de bifurquer sur la 736 vers Andalsnes.  En passant à Oppdal nous achetons un atlas routier norvégien au 1:300.000 qui va nous changer la vie, il était temps; il nous manquait tellement de noms de villages et de signalements de curiosités... si bien qu'ensuite nous avons fait de nombreux arrêts : cascades, gorges (Magalaupet vaut vraiment le coup d'œil, c'est peu après Oppdal), points de vue, anciennes gares en bois (celle de Drivstua est un vrai modèle), etc.

La route 736 qui remonte la vallée Romsdalen est une splendeur de 100km très variés, d'une très large plaine au départ jusqu'à de belles montagnes à l'arrivée, merci pour le conseil !

Nous nous posons sur le port d'Andalsnes pour l'étape, en croyant les prévisions météo qui annoncent une amélioration à partir de demain fin de matinée, et ça devrait tenir 48h, on n'ose le croire... On va attendre le soleil pour faire la route des Trolls, avec arrêt avant la traversée en ferry jusqu'à la route des Aigles pour aller faire une rando dans le Talfjord, nous sommes donc optimistes !!!

Le marchand de livres/souvenirs de la ville offre la connexion internet, nous sommes garés devant, il pleut, tout va bien...

 

vue d'en bas...
vue d'en bas...

 

Mercredi 10 juillet - km 9520
Waouah, quelle belle journée, nous voilà réconciliés avec la belle dame nature.  Il faut dire qu'ici tout tourne autour d'elle et que s'il fait mauvais, il n'y a plus grand chose à voir ni à faire.

Au réveil la pluie s'est arrêtée, et il faut attendre 11h pour que le ciel s'éclaircisse et que nous puissions faire l'ascension de la Trollstigen, la route des trolls, et quelle route en effet !!! 11 virages tous plus extraordinaires les uns que les autres, avec une vue à couper sur le souffle sur l'immense cascade au bord de laquelle ils serpentent; arrêts à plusieurs endroits puis tout en haut, à 850 m d'altitude, où des passerelles ont été aménagées pour bien profiter de la vue. Il fait enfin très beau, c'est splendide.

Il y a tout type de véhicules, motos, voitures, camping cars bien sûr, mais aussi vélos et même ... un skieur sur roulettes, les scandinaves sont très sports de plein air disions-nous; et eux sont dehors par tous les temps !  Pas de problème pour les cc mais nous avons quand même vu un gros intégral devoir manœuvrer à deux fois pour prendre les épingles à cheveux dans le sens de la descente, brrrr !

La route se poursuit jusqu'à 1000 m avant de redescendre par un parc national où nous avons déjeuné avant de rejoindre le niveau de la mer, oups des fjords plus exactement. En bas nous avons tourné à gauche pour rejoindre le Talfjord, un petit fjord pas très connu mais bien sauvage et désert comme on les aime. Tout au fond la route grimpe jusqu'au lac de Kaldhussetra à 560 m d'altitude (route en bon état mais étroite et peu "croisable", déconseillée aux cc), qui sert de départ à de nombreuses randonnées. Il y a là un beau et grand refuge offrant chambres et repas et nous y discutons avec un couple de danois rentrant de la balade que nous prévoyons pour demain. Pour ce soir nous voulons juste aller jusqu'à un point de vue sur le bout du fjord et nous marchons 2h1/2 histoire de se remettre en jambes.

 

vue d'en haut !
vue d'en haut !
Très belle rando...
Très belle rando...

 

Jeudi 11 juillet - km 9610
Nuit de repos bien méritée, et triste retombée sur terre, ce matin le plafond est si bas qu'il n'est pas possible de voir le but de notre rando... nous allons patienter, nullement découragés, puisque la météo a dit que !!!  

Le ciel s'est éclairci vers 10h et demi, et même s'il est resté voilé le soleil a accompagné notre pas tout au long de cette magnifique grimpette de  500m au-dessus du lac Kaldhusetter, pour arriver à d'autres petits lacs de montagne, encore décorés de névés.  Beaucoup de fleurs sur notre chemin, on voit qu'on est redescendu dans le Sud...

En fin d'après midi nous avons repris la route, (ce ne sont plus des rennes qui s'y promènent mais des moutons à présent, la vigilance reste de mise), repassé Talfjord et son long tunnel (nous ne comptons pas le nombre de tunnels franchis depuis le Nord de la Norvège...), et pris le bac à Linge pour atteindre la route des aigles et ses six ou sept épingles à cheveux qui plongent dans le Geirangerfjord. Quelle merveille. Nous étions venus en bateau il y a trois ans et avons bien reconnu les lieux, mais on est loin de s'en lasser.

Beaucoup de monde à Geiranger, mais quand on poursuit la montée de la route 63, il y a d'abord deux points de vue aménagés puis 100m après, en contrebas, un petit parking plat et calme, parfait pour la nuit. Nous n'étions que deux occupants, c'est bizarre comparé à la foule de cc au bord du fjord... Nous faisons encore une promenade du soir pour admirer le panorama, prendre d'autres photos, car demain matin il y aura certainement un gros Costa ou autre dans le paysage !

 

Passage derrière la cascade !
Passage derrière la cascade !

 

Vendredi 12 juillet - km 9670
Nuit parfaite, ciel couvert mais ça va se lever comme d'habitude. Nous avons prévu une balade dans la Vesperadalen (dalen = vallée, on apprend le norvégien à chaque instant !!!). Et en effet à 9h, temps beau et chaud comme on n'avait plus vu depuis Sto...  Un petit coup d'oeil sur le fjord en partant, ce ne sont pas un mais deux navires de croisière qui sont amarrés dans la baie, on voit la noria des chaloupes qui amènent les passagers à terre et la noria des bus qui les montent jusqu'aux points de vue !!!

Nous sommes allés d'abord jusqu'à la Storseterfossen, une grosse cascade derrière laquelle on peut passer, c'est un peu rocheux et acrobatique, mais c'est une super impression et on voit la vallée à travers le rideau d'eau ! Nous avons continué à monter ensuite jusqu'au cirque en fond de vallée, seuls avec les moutons et de nombreuses bergeronnettes, pique-nique les pieds dans le torrent, bronzage pour moi et cueillette de beaux cailloux pour Gabriel, encore un paradis du bout du monde dans notre panier !!!

Après cette belle marche nous avons eu un non moins beau trajet... la grimpette sur la 63 dans un paysage lunaire suivie du détour par la 258, on ne sait plus à qui discerner le prix de la plus belle route. La 258 n'est pas une route à proprement parler mais plutôt une très bonne piste, qui serpente entre lacs et glaciers, dans un décor extraordinaire. On ne peut s'empêcher de s'arrêter régulièrement pour sortir admirer et poser notre petit cairn au milieu de tous les autres...

Enfin, après quelques courses à Stryn, nous voici installés au camping de Loen, ce sera notre 3ème et dernière nuit en camping pour cause de lessive, et là les records de prix sont battus ! même la connexion internet est payante, et poutant elle n'est pas très performante, grrr.

 

Sur la route 258
Sur la route 258

 

Samedi 13 juillet - km 9760
Encore une fois la météo ne s'était pas trompée, elle annonçait de la pluie et voilà, il tombe des cordes... Exit le détour par le glacier de Briksdal et le Sognefjord, il est dit qu'il fait beau dans le Sud du Sud et à Oslo, nous modifions notre trajet pour le moment.

Nous quittons le camping après la fin des servitudes, contournons l'Innvikfjord, et prenons la très belle route 5 qui passe sous le glacier du Jostedalsbreen, dont on peut s'approcher à certains endroits, notamment au pied de sa langue glaciaire de Bjorga.

Après avoir franchi encore de très longs tunnels (deux de plus de 6km), nous voulons aller voir 1. une pierre runique à Sogndal, mais nous ne l'avons jamais trouvé, et 2. l'église en bois debout à Kaupanger, jolie mais fermée, comme tout ici, dès 16 ou 17h.  Il y en aura d'autres...

Nous prenons le ferry pour Fodnes, puis, arrivés à Laerdal, comme le temps s'était finalement maintenu à peu près correctement toute la journée, nous rebifurquons vers l'Est... MAIS nous ne voulons pas prendre le plus long tunnel du monde, 24,5 km, ça nous paraissait dommage de louper autant de paysages ! heureusement notre atlas nous indique que l'ancienne route vers Aurland, l'Aurlandsvangen, est toujours ouverte (elle ne figure pas sur la carte Michelin, et ce n'est pas la seule GRRR) et devenue une route touristique nationale, et nous voici repartis pour un toit du monde extraordinaire. Nous nous posons au col, à 1250 m d'altitude, il fait gris et froid mais c'est si beau !!!

Sans aucun rapport, j'ai oublié de signaler le système des arrondis : il n'y a plus de pièces jaunes ici, donc plus de centimes de couronnes - par conséquent si la facture du supermarché et de 147,70 NOK, on vous en prend 148 !!! du moins si on paye en liquide bien sûr (en carte la somme exacte est débitée); surprenant au début...

 

 

Dimanche 14 juillet - km 9960
Il fait 4° dehors quand nous allons faire un petit tour dehors avant de repartir, le plafond est très bas, l'endroit en devient un peu fantomatique; puis la pluie se remet à tomber et ne cessera plus de la journée.

Nous achevons ce beau circuit, faisons un rapide détour par la gare de Flam pour revivre trois ans en arrière, puis filons en direction de Voss.  Des tunnels, encore des tunnels sous les montagnes, notre plus long dépassant les 11 km, la moyenne se situant entre 2 et 6 km, pas mal tout de même... Sur la route 16, nous marquons l'arrêt pour admirer la Tvindefossen, une chute d'eau qui ressemble à une gigantesque fontaine artificielle comme on peut en trouver en plus petit dans les villes, ainsi que la Fenefossen, une double cascade de plus de 100 m de haut.

Ensuite, après le tunnel de Granvin, nous prenons un très court ferry pour Brimnes. Nous voyons un peu plus loin le pont en construction qui supplantera le ferry, annoncé pour août 2013 il ne nous semble pas vraiment tout à fait prêt, mais de la belle ouvrage...

Enfin et toujours sous la pluie, nous avons pris la belle route 13 jusqu'à Odda, étroite et sinueuse, malheureusement on ne voyait pas grand chose du panorama du Sordfjord.  Cette route longe la vallée des cerises, les coteaux en pente sont recouverts de vergers et nous pouvons acheter des fruits à des marchandes locales, hummmmm elles sont charnues et délicieuses !!!

La petite ville d'Odda comporte quelques jolies maisons anciennes, et de nombreuses usines dont l'une, en plein centre, traitait du cobalt, principalement pour la peinture.  Depuis que ce composant est interdit, l'usine est abandonnée, non démantelée, c'est plutôt un triste décor...

L'office de tourisme nous ayant annoncé beau temps pour demain, nous allons dormir au départ de la rando pour le glacier de Buar.

 

"Presqu'arrivés au pied du glacier ..."
"Presqu'arrivés au pied du glacier ..."

 

Lundi 15 juillet - km 10200
Mais il pleut ce matin, tiens ça change, nous verrons bien si le ciel s'éclaircit après avoir déjeuné lavé rangé... Oui on peut dire que c'est devenu acceptable et nous mettons en route pour la balade jusqu'au pied du glacier de Buar, MAIS en fait de balade c'est plutôt une crapahutade, d'abord dans un chaos rocheux puis sur des dalles à l'aide de cordes... nous ne sommes pas allés jusqu'au bout ! mais ce fut une magnifique rando, déjeuner au bord du torrent et retour calme, pour arriver sur un parking à présent bondé, plusieurs véhicules attendaient notre départ avec impatience !

Nous avons poursuivi la 134 jusqu'à l'église en bois debout de Roldal, joli exemplaire, puis bifurqué sur la 9 droit vers le Sud. La 9 est vraiment une route splendide, qui monte à 1000 m dans un désert de rochers lacs et neige, avant de redescendre au long de plusieurs stations de ski et rando, comportant quantité de chalets en bois de toute beauté.

Nous nous sommes arrêtés par ci par là pour des petites curiosités signalées, dont la vieille route de Bykle (Byklestigen), ainsi que, au détour de la route après Bykle justement, un énorme chantier avec de gigantesques grues : ainsi c'est la première fois que nous voyons ainsi un barrage en début de construction, la vallée est encore à peine barrée, le travail semble titanesque.  Un jeune homme arrêté là aussi nous explique en français ce qu'il en est car il travaille à Oslo dans l'équipe qui a dessiné l'ouvrage (sa mère est belge, c'est le premier norvégien rencontré qui parle bien français !).  Conclusion : il nous faudra revenir dans quelques années !

Enfin nous nous sommes posés à Valle sur le parking de l'école pour l'étape. En promenade du soir nous admirons les tout petits moulins restaurés sur la rivière au sud du village, en bois bien sûr.

 

 

Mardi 16 juillet - km 10390
Nuit calme, avant de repartir nous allons photographier les moulins et admirer la vallée depuis une colline, puis nous reprenons la belle 9 qui longe lacs sur lacs, jusqu'elle traverse le Byglandsfjorden sur une ancienne écluse restaurée qui date de 100 ans; à l'époque il devait y avoir un barrage car à présent l'eau coule au même niveau de part et d'autre d'un autre pont...plus besoin d'écluse !

Nous avons droit aussi à des tertres/tombes anciennes, à une pierre runique (enfin, mais il faut qu'il y ait un panneau d'information car on ne voit plus aucune gravure) dans le cimetière de Grendi, et nous arrivons à Evje, ville commerciale à qui nous décernerons la palme du pire office du tourisme de notre voyage. En fait, cette région étant riche en mines, principalement de quartz, feldspath et mica, nous cherchons des informations sur le Mineralsti, où l'on doit pouvoir faire quelque chose en rapport. Le type n'en sait rien, n'y connait rien (il est quand même employé dans cette région dont ce fut longtemps la principale richesse), puis dit que c'est fermé, puis que c'est ouvert mais que c'est pour les gamins, puis ceci puis cela, bref nous décidons d'y aller voir par nous-mêmes.

Au lieu d'aller au bout en voiture, nous nous garons sur le départ d'un chemin forestier qui y mène sur un peu plus de 2 km (trouvé sur la carte remise après moultes demandes car il disait ne pas en avoir, son chef est arrivé à ce moment-là...) avec panneaux d'information sylvestres, historiques, et myrtilles (cueillette prévue au retour).

Arrivés à Mineralsti non seulement c'est bien ouvert, fonctionnel et fréquenté, mais en plus c'est original et bien organisé. Pour 75 NOK par personne on reçoit un ticket d'entrée, un seau un marteau un burin, et le droit de faire le tour des cinq mines constituant un circuit dans les bois de 2 km environ lui aussi.  Après avoir réfléchi, mangé une gauffre, examiné les seaux d'une famille de retour de fouilles, nous décidons d'aller chercher le camion et de nous installer sur le parking pour vivre l'aventure, partie ce soir et le reste demain matin.

C'est surtout Gabriel le passionné qui tape sur les pierres, moi j'ai bien essayé du marteau mais sans grand succès ! non les doigts n'y sont pas passés... on trouve bien sûr des tonnes de quartz absolument blanc, du mica bien noir et bien brillant, mais pour le reste nous aurons besoin d'explication demain...

En tout cas le circuit est super bien organisé, tracé, balisé, il fait beau et déjà la balade est sympa. Il faut cependant prévoir de l'anti-moustiques !!!

 

 

Mercredi 17 juillet - km 10490
Nuit parfaite, grand soleil ce matin, c'est si bon.
Après avoir échangé avec un couple de danoises qui ont dormi là aussi des conseils et infos sur notre voyage et leur pays, nous repartons terminer le circuit de cueillette des cailloux... Au retour nous les examinons avec le propriétaire des lieux, et nous en conservons quelques uns, les plus beaux et/plus intéressants, les autres retournent à la terre.  Nous ramenons également deux jolis gros blocs pour la collection de notre mur d'entrée !!!

Il est temps enfin d'aller à Kristiansand, cette ville du Sud dont le soleil nous fait de l'oeil depuis un moment ! on a l'impression d'arriver dans un autre monde, des gens se baignent, flânent, mangent en terrasse, il fait beau, chaud, et tout le monde est dehors. Nous suivons un petit itinéraire proposé sur le plan de l'office de tourisme; le seul quartier vraiment intéressant est le vieux Posebyen avec ses jolies maisons de bois blanches MAIS avec une porte d'entrée de couleur, on dirait le concours de la plus belle porte d'entrée !!! on en voit d'ailleurs en train de profiter de leurs vacances pour repeindre la leur...

Nous allons jusqu'au marché aux poissons acheter un peu de crabe, et puis la faim nous prend, il est 18h, peu importe nous allons dîner à l'heure norvégienne pour une fois ! au bord de l'eau, devant le paseo incessant des bateaux de plaisance qui viennent se pavaner devant nous... Nous achetons aussi quelques légumes place de la cathédrale, mais nous avons évité les choux fleurs violets !

C'est après que les difficultés commencent ! jamais nous n'aurons eu autant de mal à trouver une place sympa pour la nuit. Nous quittons Kristiansand par la route 18 mais bifurquons tout de suite sur la 401 en espérant dormir au bord de la mer, au du moins au bord d'un fjord... mais les routes sont si étroites et les emplacements à peu près plats sont si rares que les propriétaires de bateaux et/ou de maisons les ont privatisés en mettant leur nom sur une pancarte ! il ne reste rien, mais vraiment rien de rien pour un petit fourgon comme le nôtre.  Nous allons finalement jusqu'à Lillesand, et après avoir cherché vainement une place près de l'eau (il y a bien un parking marqué cc mais qui demande 200 NOK pour la nuit, ils sont tombés sur la tête) nous atterrissons finalement sur le parking de la belle église. C'est parfait, temps limité à 4h de stationnement, nous mettons donc notre disque bleu à 8h demain matin pour ne pas avoir de souci.

 

Heddal
Heddal

 

Jeudi 18 juillet - km 10620
Nuit tranquille, grand soleil, comme nous a dit un norvégien l'autre jour : les jolis coins ce sont les fjords et il pleut, si vous voulez du soleil c'est le Sud et Oslo, mais c'est moins beau... c'est pourtant par là que nous terminerons la partie Norvège du voyage !

Nous continuons la route 18 et faisons étape à Arendal, jolie petite ville avec un quartier ancien restreint et une ex mairie en bois qui se visite (guidée et gratuit, c'est rare), un port de plaisance, et une grande partie ultra-moderne...  Prochaine étape pour déjeuner, Tvedestrand, pour être au calme nous étions au calme !!! quelle foule, il y a un festival de musique sur plusieurs jours, en une demi-heure nous avions terminé.

Ensuite nous sommes remontés par Skien jusqu'à Heddal, là ce fut la merveille de la journée, une magnifique église en bois debout, la plus grande de Norvège, qui valait bien le détour...

Et enfin nous nous sommes posés à Kongsberg, plutôt décevante, seule la grande place de l'église en briques est un peu intéressante mais pour le reste, bof. Nous allons dormir devant le musée de la mine, mais sans intention de le visiter. Il offre une connexion, c'est déjà sympa !

 

l'Opéra d'Oslo
l'Opéra d'Oslo

 

Vendredi 19 juillet - km 10920
De bon matin ensoleillé nous filons sur Oslo, et nous garons dans une petite rue au-dessus du cimetière de Vigeland. (...), à la station de métro Borgen.

La visite de la ville nous prendra la journée : le tour du Palais Royal dont la cour centrale est en travaux, il est pile midi quand nous arrivons et nous assistons aux relèves de la garde; le quartier de la mairie (nous n'y entrons pas), puis les quais des bateaux de croisière, dont un MSC plus haut que la forteresse !!!; la forteresse dans la cour de laquelle une cérémonie poignante est en train de se dérouler au son de la musique militaire : remise de médailles aux troupes revenant d'Afghanistan; et puis THE morceau de choix, le nouvel Opéra d'Oslo : on reste sans voix : c'est minéral certes, mieux vaut avoir des lunettes de soleil, mais c'est de toute beauté, un grand navire au bord du fjord, avec terrasses en pente sur lesquelles tout le monde se promène (nous aussi bien sûr), on nous dit que c'est vraiment la nouvelle attraction de la ville et on veut bien le croire... Tout autour, en lieu et place de l'autoroute qui est devenue souterraine, se sont érigés en quelques années une foultitude d'hôtels et buildings plus modernes les uns que les autres, bref c'est une ville du futur qui est née là ! Sur le parvis de l'Opéra il y a une belle expo de photos de concerts et ballets, à l'intérieur un petit concert mais surtout encore de vastes espaces autour d'une galerie centrale en spirales de bois, c'est superbe aussi.

Nous traversons ensuite une passerelle vitrée toute neuve pour atteindre la gare, bien conservée, puis remonter la rue principale pour aller visiter la cathédrale (ouf un peu de repos), et enfin la bibliothèque car nous aimons ce type de lieu.  Nous avons au passage grignoté dans un fast food Max, et au lieu de Mcfish c'est un Maxsaumon qui est proposé, pas mal du tout... Il y a énormément de monde dans le centre ville, nous ne savions pas qu'Oslo était si prisée des touristes.

On a repris un bus enfin pour aller visiter le Vigeland parken, un beau parc décoré de statues d'hommes femmes et enfants nus dans diverses attitudes qui peuvent passer pour de la vie quotidienne. Les bébés surtout sont craquants. En haut du parc est construite une colonne de corps, il faut la voir en perspective avec le clocher de la cathédrale, ça a une certaine gueule !

Le camion est tout à côté, il est 19h, nous repartons en direction de la Suède, nous arrêtons à Moss pour dépenser nos dernières couronnes norvégiennes et allons dormir à côté de l'église de Rygge, à côté du second... Tikro de notre carrière de voyageurs, nous sommes verts d'envie, c'est un tout petit cc compact dont la cellule ne dépasse pas d'un poil la largeur de la cabine. Quand nous en avions cherché un il y a quelque temps, nous avions appris que la fabrication était terminée et il n'y avait guère d'occasions sur le marché, et aujourd'hui nous apprenons qu'ils sont remis en route, et que des d'anciens sont en vente, oulalala, mais bon notre Fortyvan est pas mal quand même et la salle de bains est plus grande... Le prochain camion peut-être ?

La suite de nos aventures est au chapitre 4...