Première rencontre avec les lamas en liberté...
Départ de Foix jeudi 26 septembre à 17h, vers notre première destination, le Pic du Midi de Bigorre. Arrivés à La Mongie de nuit, nous avons trouvé un
parking plat au pied d'un groupe d'immeubles en haut de la station, celui du bas étant définitivement trop en pente à notre goût...
Le lendemain matin nous montons poser le fourgon au col du Tourmalet (2115 m) et prenons à pied l'ancienne route à péage qui monte tranquillement en courbe de niveau, passe près
du lac d'Oncet, des ruines de la toute première station d'observation, de l'hostellerie des Laquets. Aucune difficulté particulière si ce n'est qu'on est
au-dessus de 2000 m, avec parfois le souffle un peu court (on ne rajeunit pas !).
Après l'hostellerie, abandonnée depuis une quinzaine d'années mais servant toujours de repaire de chasseurs, la piste se transforme en sentier dans les cailloux, encore deux cent mètres de
dénivelé et nous arrivons à l'observatoire, gigantesque ensemble de haute technologie qui s'est agrandie au cours des années pour devenir un modèle du genre à 2877 m d'altitude.
Quelle audace dans cette construction...
Une terrasse est accessible gratuitement aux marcheurs et nous y pique niquons, après quoi nous payons un tarif réduit pour pénétrer sur le site, visiter le musée, faire le tour des coupoles
(mais on ne peut pénétrer dans les laboratoires où travaillent en permanence des chercheurs). Ce tarif randonneurs inclut la descente en téléphérique... c'est la solution que je choisis par
curiosité (et un peu de lassitude) pendant que Gabriel reprend le sentier pour regarder de plus près cailloux et autres curiosités géologiques ! Arrivée à La Mongie j'ai fait du stop pour
remonter au Tourmalet et rencontré ainsi un charmant couple d'anglais, que nous allions croiser et recroiser tout au long du jour suivant...
Notre deuxième étape nous amenait à Gavarnie. Il fallait passer par Barège et Luz st Sauveur, route fermée dans la journée et réouverte à la circulation à partir de 18h, nous
laissant ainsi un peu de temps pour contempler avec consternation les dégâts causés par les inondations du mois de juin, dont nous ignorions tout de là-bas dans notre lointaine Finlande...
Quelle tristesse, des maisons éventrées, des routes et des ponts effondrés, des troncs d'arbres déracinés, toute notre sympathie pour les habitants sinistrés. Nous ne nous sentions pas de
photographier cette catastrophe.
Nous sommes arrivés au village de Gavarnie vers 19h pour nous installer sur le parking gratuit (avec toilettes) situé à gauche sur la route menant au sentier du cirque (et non à
celui situé à droite juste à l'entrée du village, plus bruyant et plus encombré). Nuit très calme et très arrosée, mais le lendemain, malgré un plafond résolument bas, il faisait assez bon
pour grimper jusqu'au pied de la grande cascade au fond du cirque. C'est une jolie balade, mais qui ne nous paraît pas forcément justifier son classement Unesco. De beaux cirques il y en a
beaucoup...
De retour pour un déjeuner tardif au camion, nous filons ensuite vers notre troisième et dernier objectif, Cauterets. En route un peu de tourisme pour découvrir l'abbatiale de St Savin et les petits villages environnants, aller fabriquer nos gâteaux à la broche chez Francis, puis nous allons nous poser pour la nuit sur le grand parking de la (magnifique) gare de Cauterets sous des trombes d'eau (d'où l'absence de photo mais elle vaut vraiment le coup d'oeil) qui vont durer toute la nuit et nous rendre bien hésitants sur notre sortie du lendemain.
Au matin vers 9h30 la pluie s'est arrêtée et nous avons pu monter en fourgon le long de magnifiques cascades jusqu'au parking du pont d'Espagne. Ce pont est à quelques minutes à
pied seulement du parking, un coin charmant mais insuffisant comme marche; nous avons donc poursuivi jusqu'à l'étang de Gaubé, très joli et très fréquenté, au pied du Vignemale
qui s'est obstinément refusé à nous montrer la tête hors des nuages. Par chance, nous étions près d'un groupe de choristes qui ont compensé par une petite pause musicale... Descente par un
autre chemin pour faire une boucle et revenir au parking tout en ramassant quelques ceps, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Retour à Foix le dimanche soir, à l'heure où la pluie s'est remise à tomber...